Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique où les otages expriment de l’empathie et de la sympathie pour leurs ravisseurs, parfois au point de se défendre et de s’identifier à leurs ravisseurs. En effet, Le syndrome de stockholm tire son nom de la prise d’otages de 1973 à Stockholm, en Suède. Il s’agit d’une forme de manipulation psychologique où les victimes se lient étroitement avec leurs ravisseurs, favorisant un sentiment de fausse sécurité tout en permettant un comportement abusif de la part de l’auteur.
Le terme fait référence aux sentiments d’empathie ou de sympathie qui se développent entre une personne et son agresseur au cours d’une relation abusive ou d’une prise d’otage. L’individu peut commencer à s’identifier à son agresseur pour faire face à la violence à laquelle il est confronté et se se sentir moins isolé.
Cela dit, le syndrome de Stockholm est bien plus qu’un problème psychologique C’est un terme qui décrit une gamme de comportements qui peuvent se développer entre une victime et son agresseur, notamment les suivants: la dissonance cognitive, l’impuissance apprise et la contagion affective.
Quels sont les symptômes du syndrome de Stockholm?
Un syndrome de Stockholm est caractérisé principalement par un phénomène psychologique qui se caractérise par un lien empathique entre une victime et la personne qu’elle perçoit comme son agresseur. L’individu commence à s’identifier à son agresseur et recherche souvent l’attention, l’affection et le sentiment de sécurité qu’il lui procure. Exemples de syndrome de Stockholm: – Les otages du braquage de la banque espagnol dans le film la Casa de Papel. – Les survivants de violence conjugale qui choisissent de rester avec leur agresseur. – Les otages de la fusillade de Charlie Hebdo en France
Comment prendre en charge le syndrome de stockholm ?
– Éduquer la personne sur les symptômes du syndrome de Stockholm et comment éviter d’être vulnérable.
– Apprenez-leur qu’ils n’ont pas besoin de cette personne ou de toute autre personne pour qu’ils se sentent en sécurité dans la vie.
– Fournir à l’individu des options pour les comportements appropriés (avec une liste de ces options) – Être solidaire de la personne et ne pas invalider ses sentiments
Le syndrome de Stockholm dans la vie de couple
Le syndrome de Stockholm ne se produit pas seulement dans ces situations, mais aussi dans les relations interpersonnelles, de couple ou familiales, dans le cas d’enfants abusés ou de victimes d’inceste.
Dans le cas des relations de couple, on parle de situations dans lesquelles la victime, bien qu’abusée physiquement, émotionnellement, mentalement ou sexuellement, ne parvient pas à rompre avec son agresseur et le défend même devant d’autres personnes, ou a des réactions agressives envers ceux qui tentent de la sauver des abus.
Dans la grande majorité des cas, nous parlons de femmes qui s’attachent à un partenaire violent, qui lui trouvent des excuses et des justifications, qu’elles soutiennent et défendent et dont elles ne peuvent se séparer. Certaines d’entre elles ne se rendent même pas compte qu’elles sont maltraitées, parce qu’elles croient encore que la maltraitance n’est que physique, ou parce qu’en raison d’influences sociales, elles en sont venues à croire que c’est normal.
Si les proches tentent d’intervenir, l’agresseur fera tout ce qu’il peut pour limiter l’interaction avec eux et isoler la victime. Il dira qu’ils essaient de les séparer, qu’ils s’immiscent dans leur relation, qu’ils sont malveillants. Il se mettra en colère, commencera à faire des reproches, exercera un chantage émotionnel, fera un scandale. Pour éviter ces réactions et d’autres conflits, la victime prendra ses distances avec ses amis et sa famille.
Si vous vous trouvez dans une telle relation, gardez à l’esprit que, même si les choses vous paraissent difficiles ou impossibles maintenant, il existe des solutions pour vous débarrasser de la toxicité dans laquelle vous vivez. Envisagez l’option de demander de l’aide, car parfois un seul pas suffit pour changer votre chemin.